jeudi, avril 17, 2008

Delle leggi del mio Deserto

À A.
“Tutti quei giorni, che gli erano sembrato odiosi, si erano oramai consumati per sempre, formando mesi ed anni che non si sarebbero repetuti mai (...). Ma in fondo il tempo migliore, la prima giovinneza, era probabilmente finito (...). Ma su tutto ciò gravava un insistente pensiero che non gli riusciva di identificare, come un vago presentimento di cose fatali, quasi egli stesse per cominciare un viaggio senza ritorno” (Linee rubate a D. B.)

vendredi, avril 04, 2008

Medios y fines de la Historia

« El fin supremo que se le asigna a la Historia –la desaparición del mal en el triunfo de la Ilustración– es precisamente lo que degrada a los hombres convirtiéndolos en medios y ofreciéndolos en sacrificio » (Alain Finkielkraut)
« […] pretendiendo ser un vituperio, no sería, en verdad, sino el mayor encomio que pudiera hacerse de un régimen político. “Paréntesis inútil en la Historia” se aproxima, en efecto, a la mejor idea que cualquiera podría hacerse de un tiempo feliz. ¡Tiempo feliz aquel en que el vivir humano fuese realmente inútil, carente de sentido, o sea, fin en sí mismo, y no instrumento de futuro alguno ni eslabón de cadena de ningún devenir… ». (Rafael Sánchez Ferlosio)
« Las palabras “el final de la Historia” nunca me han suscitado ni angustia ni disgusto. “¡Lo maravilloso que sería olvidarla, a esa que ha agotado toda la savia de nuestras breves vidas esclavizándolas en sus inútiles trabajos! ¡lo hermoso que sería olvidar a la Historia!” (La vida está en otra parte). Si ha de terminar (aunque soy incapaz de imaginar en concreto ese final del que tanto les gusta hablar a los filósofos), que se dé prisa » (Milan Kundera).

jeudi, avril 03, 2008

Des moyens et des fins de l’Histoire

« C’est précisément la fin suprême assignée à l’Histoire –la disparition du mal dans le triomphe des Lumières– qui dégrade des hommes en moyens et les offre au sacrifice » (Alain Finkielkraut)
« […] sous le prétexte de vitupérer un régime politique, on lui adresse le plus grand des éloges : en effet, “parenthèse inutile dans l’Histoire” est une définition proche de la plus belle image d’un temps heureux. Temps heureux que celui dans lequel la vie humaine serait réellement inutile, vide de sens, autrement dit où elle serait une fin en soi et non un instrument de future, ni un échelon dans la chaîne d’un quelconque devenir… ». (Rafael Sánchez Ferlosio)
« Les mots “la fin de l’Histoire” n’ont jamais provoqué en moi ni angoisse ni déplaisir. “Comme il serait délicieux de l’oublier, celle qui a épuisé la sève de nos courtes vies pour l’asservir à ses inutiles travaux, comme il serait beau d’oublier l’Histoire !” (La vie est ailleurs). Si elle doit finir (bien que je ne sache pas imaginer in concreto cette fin dont aiment parler les philosophes) qu’elle se dépêche ! » (Milan Kundera)